Sur l’ensemble des musées, en excluant ceux qui ont dû fermer en 2020 (environ 7 % selon nos estimations), la perte d’entrées a été de 54 % en nombre et de 56,8 % en valeur.
Si l’on segmente par catégories, on obtient une perte financière de :
- 59,1% pour les musées ayant moins de 5 000 entrées
- 59 % pour les musées ayant entre 5 000 et 14 999 entrées
- 50,5% pour les musées supérieurs à 15 000 entrées
Pour les musées associatifs et privés
Leur cas est sensible, car ils ne sont pas adossés à une structure qui peut compenser les pertes subies, comme cela peut être le cas des musées municipaux.
On peut estimer les niveaux de pertes comme suit :
- 59,6 % pour les musées inférieurs à 5 000 entrées
- 58,9 % pour les musées de 5 000 à 14 999 entrées
- 56,6 % pour les musées ayant une fréquentation supérieure à 15 000 entrées par an
Les niveaux de pertes financières sont semblables à ceux de l’ensemble des musées. Il n’y a pas de corrélation entre les pertes et le régime juridique, ni même la taille car les taux constatés sont équivalents.
Une légère note d’optimisme
Les contraintes réglementaires ont eu pour conséquences de conduire à une fréquentation de proximité aboutissant à un taux de visiteurs français plus élevé… mais cela ne compense en rien les pertes subies, et n’ouvre pas sur les visiteurs étrangers qui peuvent constituer une réserve de croissance à rechercher.
Sur le fonctionnement
- 25 % ont eu recours au chômage partiel
- 56 % ont rencontré des problèmes dus aux contraintes techniques de mise en
œuvre du protocole sanitaire - 12 % se sont déclarés éligibles au Plan de Relance