Le vignoble de Saint-Apollinaire a désormais son livre : « Saint-Apollinaire : des vignes délaissées au clos nouveau ».

Vous voulez tout connaître de l’histoire du vignoble épleumien ? Ce sera bientôt possible grâce à l’ouvrage que s’apprête à publier l’association In Divio Veritas : « Saint-Apollinaire : des vignes délaissées au clos nouveau ».

Fruit d’un long et patient travail de recherches, cet ouvrage s’attache à retracer l’histoire du vignoble épleumien dans toute sa diversité et ses dimensions, historiques, géologiques et bien sûr humaines.

« Une histoire riche et tourmentée », selon les propres mots des auteurs, qui soulignent que « le vignoble de Saint-Apollinaire renaît aujourd’hui de ses cendres à travers la création du clos épleumien qui, par ses vendanges citoyennes et son parrainage de ceps de vignes, contribue à renforcer l’esprit village cher à ses habitants ».

Ouvrage disponible au prix de 29,50 € auxquels il faut ajouter 6,50 € de frais d’envoi par point Relay. Renseignements complémentaires. Roland Bugada – 5, impasse des Tilleuls – 21 850 Saint Apollinaire – France roland.bugada21@gmail.com, 06.50.10.73.30.

Retour sur les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins 2021

Les JPPM 2021 se sont tenues les 26 et 27 juin 2021. Le thème retenu était «l’arbre». Ce rendez-vous s’est tenu sous le parrainage de Jean Pierre Pernaut.

L’arbre, indispensable à la vie, se retrouve plus que jamais au cœur des problématiques environnementales. Ressource naturelle, élément de biodiversité, c’est aussi un marqueur de paysage important dans les villes et campagnes de Bourgogne-Franche-Comté.

Quelques images des JPPM 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, réalisées par M. Gérard Drexler.

Un prince moine héros polonais à Saint-Bénigne de Dijon

Connaissez-vous la dalle funéraire gothique de Ladislas Le Blanc ? Sa vie polonaise relève de l’épopée, sa vie bourguignonne fut beaucoup plus paisible. Sa dalle funéraire est visible dans l’église Saint-Bénigne de Dijon.

Héros polonais du XIVème siècle, Ladislas Le Blanc était Duc de Gniewkowo et le dernier membre de la dynastie polonaise des Piasts de Cujavie.

Pour en savoir plus, une vidéo de Gérard Drexler, Patrimoine et Environnement Bourgogne-Franche-Comté

Les pressoirs de Bourgogne, un patrimoine d’exception

Installé dans l’ancien Hôtel des Ducs de Bourgogne et lieu d’histoire de la culture de la vigne et de l’élaboration du vin, le musée du vin révèle la richesse de la Bourgogne viticole et valorise la singularité des Climats du Vignoble de Bourgogne inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Visionnez une vidéo consacrée aux pressoirs de Bourgogne, signée Gérard Drexler, Patrimoine et Environnement Bourgogne-Franche-Comté

Installé dans l’hôtel des ducs de Bourgogne depuis 1946, le musée du Vin de Bourgogne est le premier musée ethnologique français exclusivement consacré au patrimoine viticole. Au cœur de Beaune, avec presque 1000 m2 d’exposition permanente sur deux niveaux, le musée est le lieu vivant de référence sur le vin et les métiers associés. A travers l’évocation de l’histoire de la viticulture, des pratiques viti-vinicoles, de la tonnellerie, du négoce, de l’œnologie, les collections témoignent de la construction historique de la Bourgogne viticole et de ses vins.

Un « Miroir des Princes ». immanquable

En partenariat exceptionnel avec le Musée du Louvre, le Musée Rolin d’Autun et le Musée Vivant Denon de Châlons tiennent jusqu’au 19 septembre une exposition qui fera date. « Miroir du Prince » fait le point sur le mécénat artistique des plus hauts dignitaires de la Cour des Ducs de Bourgogne, Nicolas Rolin en premier lieu, et éclaire, en miroir, le faste culturel du XVème siècle bourguignon. Immanquable. 

Vidéo sur l’exposition Miroir du Prince, auteur Gérard Drexler

Dans l’aura des Ducs, les hauts dignitaires de la cour de Bourgogne, hommes d’Église, nobles et officiers, développent un goût assuré pour l’art et les objets luxueux. Par mimétisme, ils commandent des œuvres aux grands artistes de cour de l’époque, mais  aussi aux artistes locaux : Jan Van Eyck, Rogier Van der Weyden, Claus de Werve, Jean de la Huerta, Antoine le Moiturier ou encore Pierre Spicre et les Changenet, enrichissant considérablement le patrimoine des cités dans lesquelles ils résident et officient.

Tout comme Autun qui apporte un regard renouvelé sur les grandes commandes artistiques des familles Rolin et Clugny, le volet chalonnais s’articule autour de figures de grands commanditaires. Il fait la part belle à Nicolas Rolin, chancelier du duc Philippe le Bon, et à son épouse Guigone de Salins, en mettant l’accent sur une de leurs grandes fondations, l’Hôtel-Dieu de Beaune. Jean Germain, évêque de Chalon-sur-Saône, a également joué un rôle important, dans l’installation et la diffusion de l’Ordre de la Toison d’Or dont il avait été nommé grand chancelier par le duc Philippe le Bon.

En parallèle de ces grandes figures de commanditaires, l’exposition Miroir du Prince replace dans son contexte un événement chalonnais qui a été relaté dans de nombreuses chroniques de l’époque : le Pas d’Armes de la Fontaine des Pleurs (1450), tournoi chevaleresque et courtois au cours duquel le chevalier Jacques de Lalaing a remis son titre en jeu pendant un an sur l’île Saint-Laurent, alors que, jusque-là, les pas d’armes ne duraient que quelques semaines, voire quelques jours.

Bénéficiant de prêts français et étrangers prestigieux et inédits, l’exposition présente pour la première fois réunis sculptures, peintures, vitraux, tapisseries, manuscrits, dessins, objets précieux, qui sont autant de témoignages du rôle de ces hauts fonctionnaires dans la création et la diffusion de foyers artistiques sur le territoire.

Pour en savoir plus lien vers le site internet du Musée Denon

Les alentours méconnus de Vézelay, le 26 septembre 2020

Après une bien longue période sans visite, nous sommes heureux de nous retrouver pour découvrir les alentours de Vézelay, grâce à tous ceux qui ont organisé cette belle journée.

Rendez-vous était pris devant l’église Notre-Dame de Saint-Père sous Vézelay. Avec l’aide de Catherine Gras nous allons découvrir les trésors de ce chef d’œuvre de l’art gothique flamboyant ; l’église a été achevée en 1455 et placée sous le patronage de St Pierre aux liens au XVIe siècle ; nous admirons le fronton qui a pu servir de modèle à celui de Vézelay et le porche ou narthex et ses nombreux personnages sculptés. La nef est sobre et élégante, les bas-côtés forment un déambulatoire autour du chœur, avec cinq chapelles rayonnantes. Des figurines et feuillages ornent certaines colonnes, les fonts baptismaux sont carolingiens.

Après cette belle visite nous partons vers les Fontaines Salées : visite du site archéologique et du centre d’accueil et de découvertes. Des sources salées y ont été exploitées à partir du néolithique ; un sanctuaire y a été édifié au 1er siècle, complété d’un établissement thermal jusqu’au 4e siècle.

Après un bon déjeuner qui nous a bien réchauffés et rendu des forces nous allons voir les deux ponts qui ont donné son nom au restaurant. (photo 6)

Catherine Gras nous fait ensuite découvrir l’église Saint-Jacques le Majeur d’Asquins, située sur une colline en face de celle de Vézelay, et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Compostelle. L’église date du XIIe siècle et a été très remaniée jusqu’au XVe siècle. Dans la sacristie nous admirons des fresques du XVe siècle, découvertes en 1967 : le martyre de St Sébastien et la vie de St Eloi, une procession. Les piliers sont entourés de boiseries du XVIIIe siècle, et nous pouvons admirer de nombreuses peintures sur bois, sur toile ou sur pierre, ainsi que les statues de la même époque.

Et enfin nous allons visiter l’église Saint-Germain de Vault de Lugny. L’église date probablement de la 1ère moitié du XVIe siècle ; elle est ornée de magnifiques fresques du XVIe siècle, restaurées récemment, consacrées à la passion du Christ ; nous admirons aussi d’autres peintures murales sur les murs, un Christ en bois polychrome, le maitre autel et la chaire réalisés au XIXe siècle ; et le dallage de l’église constitué de pierres tombales d’avant 1750.

Après cette grande journée passionnante nous nous séparons en espérant nous revoir bientôt.

Merci à Catherine qui nous a accompagnés dans les visites de ces belles églises, et un grand merci à tous les organisateurs de ces beaux moments ;

 

Le musée Lucien Roy de Beure, consacré aux combattants de la Guerre de 1870 à la Guerre du Golfe

Le musée Lucien Roy est un musée privé, situé dans la localité de Beure à 5 km de Besançon. 

Les douze salles du musée Lucien Roy contiennent de riches collections depuis la Guerre de 1870 jusqu’à la Guerre du Golfe : plus de deux cents mannequins en uniformes, des armes de toutes sortes (neutralisées) et des munitions, des écussons, décorations et insignes, des tenues, casques, képis…des témoignages écrits, de très nombreuses cartes postales et lettres, des affiches, des maquettes et toutes sortes d’objets ayant appartenu à des militaires. Ces collections permettent de vivre avec le combattant les différents conflits, les documents sont le plus souvent des originaux, certains sont très rares. La plupart proviennent de dons et racontent « une histoire » celle du donateur. Ces documents sont très intéressants pour les scolaires et les militaires dans des rubriques différentes et c’est ce qui constitue la richesse du musée.

Pour visionner un clip consacré au musée.

Lucien Roy, oncle du créateur de ce musée, était un poilu de la Grande Guerre, blessé, fait prisonnier, il meurt en 1915. Son neveu, Jean Cretin, ancien résistant et militaire (Indochine, Algérie) a commencé à rassembler des « souvenirs » personnels, puis a recueilli des dons de ses collègues, de ses amis, de relations…le tout prenant une importance qu’il n’avait pas imaginée au début. Il en a fait un musée auquel il a donné le nom de son oncle pour perpétuer le nom de la famille qui disparaissait.

Le musée Lucien Roy est géré par une Association (loi 1901), constituée uniquement de bénévoles et n’ouvre qu’à la demande pour les groupes (à partir de 5 personnes) et pour les journées commémoratives : autour du 8 mai et du 11 novembre. Chaque année, il ouvre gratuitement ses portes pour les Journées du Patrimoine de septembre. Les visites sont commentées par un professeur d’histoire, des militaires ou des armuriers.

En pincer pour le musée de la pince

Franchir la grille du musée de la pince, c’est pénétrer la mémoire du village, c’est emboîter le pas aux virtuoses du marteau et de la lime qui, voilà plus de deux siècles, fabriquèrent une infinie variété d’outils et de pinces selon une technique originale pour répondre à toutes les demandes des plus classiques aux plus farfelues.

Ce musée est un authentique document qui perpétue le savoir-faire de ceux qui ont investi leur intelligence, leur ingéniosité, leurs forces dans la fabrication d’outils aussi parfaits que variés

Il contient de véritables trésors : les vitrines d’exposition, reflet de la production d’alors, celle qui a porté le renom de Montécheroux à Hanoï en 1887 lors de l’exposition coloniale des comptoirs de l’Annam et du Tonkin et qui a été récompensée à l’exposition universelle de Paris en 1889 ; celles mobiles, qui devaient séduire la clientèle aux foires de Bâle, de Stuttgart ou d’ailleurs.

Pour en savoir plus, un petit film

Si ces merveilles trônent aujourd’hui au musée, on le doit à la ténacité de François Armbruster, ancien directeur de F.M.X (Forges de Montécheroux) qui a su faire en sorte qu’elles témoignent publiquement et de façon durable du talent des hommes et des femmes d’ici .

Presque la totalité des objets exposés appartenaient au patrimoine des usines.

Quelques dons personnels ont peu à peu complété ces richesses : les miniatures de Rodolphe Lamy, d’Armand Dormois, de Charline, la collection de Francis Ritter …

Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un profond respect du passé. » RENAN

Ce musée force le respect à l’endroit de ces ouvriers qui dans des conditions matérielles particulièrement pénibles, ont su créer, s’organiser, s’adapter à la demande, utiliser les énergies nouvelles et les moyens de communication pour faire leur place dans la société des hommes, ont réussi à faire admettre le nom de leur collectivité de Tokyo à New-York, en passant par Buenos-Aires, Montévidéo et l’Afrique du Sud…

Il atteste le dynamisme de ceux qui ont organisé à travers le monde entier, la distribution de ces produits dont ils étaient fiers.

Il incite à une singulière modestie : les générations actuelles qui disposent d’une technologie sophistiquée, de moyens de transport rapides, de la connaissance des langues, d’une publicité agressive et convaincante par la multiplicité des médias, sont parfois incapables d’aller vendre leur production sur le trottoir d’en face, éprouvant par là-même la vanité de fabriquer.

Il incite à la nostalgie : 350 ouvriers, une activité bourdonnante, 1200 habitants, le chant joyeux du marteau sur l’enclume, la lumière sécurisante des feux de la forge…Alors qu’aujourd’hui…

Sur le Lomont verdoyant et fleuri, le musée vous accueille à nouveau avec des aménagements pour rester prudents . Réservation préalable et port du masque.
Démonstration de forge les dimanches et jours fériés

« L’arbre et l’eau », un parcours sur les Hauts de Gevrey et Nuits, à réaliser en famille, édition 2020

Mis en avant

La Gaule celtique s’étendait, d’ouest en est, de l’Armorique à l’Helvétie. Elle englobait des populations différentes. Des Eduens habitaient la zone du jeu et la ligne de Vougeot à Urcy séparait leur territoire de celui des Lingons. Cette « frontière » était surveillée par des postes de guet aménagés au sommet de différentes buttes géographiques.

Pour participer à ce jeu, vous devez vous inscrire en donnant votre nom et votre adresse dans le lieu choisi pour le retrait d’un carnet d’énigmes :

Cette année il n’y aura pas de journée de lancement.

Ce carnet, composé de trente six pages, comporte :

  • le texte des énigmes avec pour chacune l’emplacement pour consigner les réponses ;
  • et pour guider vos promenades, une carte générale de localisation de l’ensemble des 30 communes concernées ;

Selon l’évolution de la situation liée au COVID 19, des livrets réponses sur papier pourront être acquis, ou non, dans les lieux ci-dessus et sur le site gallo-romain  d’Arcenant les 19 et 20 septembre lors des Journées Européennes du Patrimoine.