En Côte-d’Or, les papeteries furent très nombreuses. Les plus anciens moulins à papiers connus tels que ceux de Plombières et de Velars pour les plus proches de Fleurey-sur-Ouche semblent remonter aux XVe et XVIe siècles. Les abbayes, jadis grandes consommatrices de papier, furent souvent à leur origine.
Pour produire la pâte à papier, on utilisait des piles à maillets. L’arrivée des piles hollandaises puis celle des machines à vapeur entraîna la disparition de toutes les papeteries de la Côte-d’Or. Le XVIIIe siècle verra le développement d’entreprises importantes comme la papeterie Montgolfier, qui compta cinq usines dans le vallon de Fontenay, les papeteries de la vallée du Meuzin, celles de la vallée de l’Ouche ou encore les papeteries et cartonneries de la vallée de l’Ignon. À Poncey-sur-L’Ignon, Ferdinand Leistenschneider inventa et mit en service l’une des toutes premières machines à fabriquer le papier en continu. Dijon posséda une des dernières cartonneries qui ferma ses portes en 1963.
Ce tour d’horizon proposé par André Beuchot permet de revenir avec le regard d’un simple curieux sur l’activité des 25 papeteries et cartonneries qui fonctionnèrent autrefois en Côte-d’Or. Activité portant sur plusieurs siècles et pourtant largement méconnue.
Organisée par l’association HIPAF (Histoire et Patrimoine de Fleurey-sur-Ouche), cette conférence s’inscrit dans la continuité de l’exposition organisée au village à l’occasion des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins 2019 : L’eau à Fleurey, usages et mémoires.
Salle des fêtes de Fleurey-sur-Ouche. 22 novembre. 20 h. Entrée libre.
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